« Je vous aurai choisi »
Titre : La Muse des Cauchemars
Auteur : Laini Taylor
Date de sortie : 2 Octobre 2018
Genre : Fantasy
Édition : Lumen
Résumé : « Le rêve comme seul rempart contre la violence du monde. Il est un monde où hommes et femmes naissent avec un don précieux, dont seuls les plus puissants gagnent le droit de se servir en temps utile, mais toujours au nom de l'Empire. À respectivement seize et dix-sept ans, Nova et Kora rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront enfin les enlever. Alors, seulement, elles pourront accomplir leur véritable destin. Très loin de là, à travers l'espace et le temps, dans la mythique Cité oubliée – qu'après tant d'années, Lazlo Lestrange peut désormais contempler de ses yeux –, retentit une explosion qui fait basculer son monde et celui de Sarai. Leur avenir ne tient désormais plus qu'à un fil, celui que manipule par la seule force de son esprit une enfant cruelle et meurtrie. À la fois plus puissant et plus vulnérable que jamais, le jeune homme va devoir choisir : sauver celle qu'il aime ou bien tous les habitants de la ville interdite jusqu'au dernier.
Sans compter qu'un danger plus grave encore menace... Car l'oiseau blanc qui surveille la citadelle depuis toujours veille, et il est grand temps pour lui de passer enfin à l'action. Dieux, monstres, fantômes, mondes étranges et guerre totale, La Muse des cauchemars clôt avec maestria une série aussi poétique que haletante. Qu'on se le tienne pour dit : l'univers de Laini Taylor n'a pas fini de hanter nos rêves… » ( Livraddict )
Tout d’abord, sachez que je ne priverai pas pour spoiler le premier tome durant cette chronique, donc si vous ne l’avez pas encore lu, passez votre chemin !
Tout comme le premier tome, La Muse des Cauchemars fut un énorme coup de cœur. Je pense cependant avoir préféré le premier tome, mais ce n’est pas pour ça que celui-ci est mauvais, au contraire ! Il se passe tellement de choses intéressantes ! La mort de Sarai m’avait dévasté pendant le tome un, mais lorsqu’elle est revenu en fantôme, j’étais si heureux que je ne me suis pas rendu compte du danger que représentait Minya. Autant vous dire qu’à la fin, je n’étais pas bien. Mais ce roman est toujours aussi bien écrit et toujours aussi poétique, avec de magnifiques phrases à garder en tête.
J’ai aussi beaucoup apprécié les personnages, qui sont plus développés, et même si certains s’effacent un peu, beaucoup se développent et connaissent une évolution impressionnante, peut-être des fois un peu rapide, mais ce n’est vraiment pas un soucis important. Quand je parle de développement de personnage, je pense particulièrement à Minya, qui vous verrez, connaît un grand approfondissement de son personnage. Il s’agit à présent clairement d’une des meilleure antagoniste que je puisse citer, parce qu’elle est très développée et on comprend malgré tout ses motivations. On rencontre aussi deux nouveaux personnages, et j’ai trouvé très intéressant la manière dont elles vont se lier avec l’histoire que l’on connaît ( attendez-vous à des retournements de situations, vraiment il y a des choses que je n’avais pas vu venir ). Sinon, les personnages de Désolation ne sont pas oubliés et sont toujours présent malgré tout et des intrigues se développent autour d’eux aussi.
Pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai adoré. L’univers développé par l’auteure va devenir encore plus dément dans ce tome. L’histoire était vraiment géniale, pleine de retournements de situation, de passages plus calmes et de révélations, car croyez moi, il y a des choses que vous prenez pour acquise qui ne sont peut-être pas telles que vous le pensez. De plus, comme avec le premier tome, l’intrigue prend son temps ( mais cela ne veut pas dire qu’il ne se passe rien, au contraire, c’est juste que ce n’est pas un livre bourré d’action ). On retrouve tout de même quelques scènes de tension extrême ou encore d’autres épiques. Je regrette cependant l’absence de rêves communs entre Sarai et Lazlo, étant donné qu’ils se sont retrouvés, mais que j’avais énormément apprécié dans le premier tome. Cependant, les rêves ne sont pas absents, bien au contraire. Pour résumer, une intrigue géniale, quoique un peu compliquée à suivre des fois.
Pour conclure, j’accorde la note de 19/20 à La Muse des Cauchemars, parce que même si je l’ai adoré, j’ai quand même légèrement préféré Le Faiseur de Rêves.